17.06.2005 |
Avant le cinquantième anniversaire de l'indépendance
La famille des anciens résistants et anciens membres de l'Armée de Libération célèbre aujourd'hui samedi 18 juin le 51e anniversaire de la Journée de la Résistance qui coïncide avec le jour du décès du martyr Mohamed Zerktouni et avec le 49e anniversaire du recueillement historique de feu S.M. Mohammed V sur la tombe de cette figure de proue, qui s'est sacrifié pour les valeurs sacrées de l'Islam et de la Nation.
Cet anniversaire offre l'opportunité de méditer les leçons, les enseignements et la valeur des épopées du Roi et du peuple pour le recouvrement de l'indépendance et le parachèvement de l'intégrité territoriale nationale et l'occasion pour exprimer la reconnaissance et l'admiration vouées à ces hommes et femmes de foi qui ont préféré le sacrifice et les affres de l'exil au déshonneur.
Bien que les faits de cet évènement remontent à près d'un demi-siècle, ses péripéties demeurent encore gravées dans la mémoire des Marocains, évoquant, chaque année le souvenir pour se remémorer la période coloniale qui a été émaillée de tentatives visant à altérer les repères identitaires de la nation marocaine.
La vague de répression sauvage déclenchée par les autorités d'occupation, suite à la présentation du Manifeste de l'Indépendance le 11 janvier 1944, a engendré l'apparition d'une génération de militants nationaux optant pour la lutte et la résistance armées pour déjouer les complots des autorités du protectorat, notamment après le massacre de centaines de citoyens à Casablanca en 1947 et la décision de forcer à l'exil le Roi légitime, feu S.M. Mohammed V et la famille Royale, le 2 août 1953.
Loin d'avoir été une entreprise aisée, l'indépendance qui a soustrait le pays à l'emprise de l'occupation a été le fruit d'une laborieuse résistance contre les forces coloniales.
Après une longue lutte acharnée, menée par les résistants au cours de laquelle des milliers de martyrs sont tombés sur le champ d'honneur, les forces coloniales ont finalement réalisé qu'elles ne pourraient venir à bout de la résistance d'un peuple dépositaire d'une civilisation millénaire, façonnée par les valeurs spirituelles et identitaires dans la symbiose entre le Trône et le peuple.
lematin.ma
je pense qu"il faudrait leur donner plus de tunes qu"autres choses.. ils sont pauvres ces gens leurs familles aussi