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 Les derniers détenus à Tindouf regagnent la mère patrie

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redwan
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son bled : perpignan, france
Date d'inscription : 17/06/2005

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MessageSujet: Les derniers détenus à Tindouf regagnent la mère patrie   Les derniers détenus à Tindouf regagnent la mère patrie EmptyDim 21 Aoû - 23:48

Les derniers détenus à Tindouf regagnent la mère patrie 20050819-b-Detenus

Grâce à la mobilisation nationale et au soutien étranger

Grâce à la mobilisation générale des Marocains et au soutien international, les vieux prisonniers de guerre du monde ont finalement regagné la mère patrie. Dénonçant le calvaire de ces détenus dans les geôles algériennes, dont plusieurs ont été emprisonnés depuis plus de 20 ans, plusieurs associations et organisations non gouvernementales avaient manifesté en faveur de leur libération.

Quelque 404 prisonniers marocains étaient encore détenus à Tindouf par le polisario, un mouvement hébergé et soutenu par Alger. Ces détenus ont été utilisés et traités comme des esclaves en flagrante violation des Conventions de Genève.

Le 6 mars dernier, " quelque 75.000 personnes ont marché à Rabat pour dévoiler et dénoncer les pratiques et les souffrances dont ont été victimes les séquestrés marocains dans les camps de la honte à Tindouf ", a précisé Naïma Elmcherqui, présidente du collectif Watanouna, qui avait organisé cette marche.

Celle-ci avait enregistré la participation, entre autres, des partis politiques, des organisations des droits de l'Homme et des associations de la société civile, dont l'Association des présidents des conseils des préfectures et des provinces pour le développement et la solidarité, le Conseil national des anciens résistants et anciens membres de l'Armée de Libération, l'Association de la jeunesse populaire, l'Organisation marocaine des droits de l'Homme (OMDH), ainsi que de la communauté juive du Maroc. Parallèlement à la marche, une campagne de signature de cartes et de pétitions a été organisée dans différentes régions du Royaume où les citoyens, de tous les âges, se sont mobilisés pour interpeller le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, sur le sort de nos compatriotes séquestrés dans les camps de Tindouf.

Le 19 juillet dernier, près de 20.000 personnes avaient participé à une grande manifestation à Laâyoune. Ce rassemblement pacifique avait regroupé plusieurs associations de la société civile de Laâyoune et des autres villes et régions du Sud du Royaume, notamment de Dakhla, TanTan, Smara, Boujdour, Tarfaya. Pour Baibane Mohamed Lamine, président de l'association l'Environnement et l'homme de la région sud, "ce qui est remarquable, c'est que cette manifestation a rassemblé tous les Sahraouis de toutes tendances confondues et de toutes les catégories socioprofessionnelles dans un cadre de mobilisation responsable et surtout d'une façon spontanée". M. Baibane est un ex-élément du polisario qui a regagné la mère patrie il y a quelques années.

Il a également affirmé que "le polisario est une supercherie qui a trop duré et ce, en opposition des règles du droit international et en violation des droits de l'Homme ".
De même, des associations marocaines sahraouies ont tenu plusieurs rencontres avec des organisations et associations de défense des droits de l'Homme, à Genève, pour les mettre au courant de ce qui se passe dans les camps de la honte à Tindouf.

Ces associations ont appelé la communauté internationale, et à sa tête le Conseil de sécurité et les Nations unies en la personne de son secrétaire général, à " intervenir pour mettre fin aux souffrances de nos familles séquestrées et oeuvrer pour la levée du siège qui leur est imposé ". Elles ont dévoilé le calvaire et les conditions inhumaines qu'endurent les détenus marocains dans les geôles du
" polisario ", ainsi que le détournement par les mercenaires de l'aide humanitaire destinée aux séquestrés dans les camps de Tindouf. L'Association sahraouie pour la défense des droits de l'Homme (ASADEDH), dirigée par Ramda Messaoud Larbi, a attiré l'attention de la communauté internationale sur la "situation alarmante" des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf, dans le Sud algérien.
Dans sa documentation soumise à la sous-commission, l'ASADEDH souligne que " les violences et la répression sont à l'ordre du jour" dans ces camps où le système "autoritaire et absolutiste du polisario " veille, " avec l'aval et l'appui du gouvernement algérien, à la soumission de la population civile ".

Ces initiatives ont trouvé un écho favorable auprès de nombreuses associations étrangères en France, Hollande, Allemagne, Italie, Londres, Etats-Unis, … qui avaient organisé des manifestations similaires. Depuis février dernier, un Collectif pour la libération des prisonniers marocains à Tindouf en Algérie a mis en place, en France, un site Internet afin d'alerter les défenseurs des droits de l'Homme dans le monde et l'opinion publique internationale sur ce drame. L'ONG américaine FreeThemNow.org, qui représente environ 6.000 signataires de plus de cent pays d'une pétition on-line pour la libération des Marocains détenus dans les camps de Tindouf a aussi réitéré son appel pour la mise en liberté de ces prisonniers.

Dans l'Hexagone toujours, le "Collectif international pour la libération des prisonniers marocains à Tindouf", avait appelé à plusieurs manifestations pour dénoncer les violations flagrantes des droits de l'Homme dans les geôles algériennes à l'encontre des Marocains séquestrés depuis trois décennies dans les camps de la honte. Ce Collectif regroupe plus d'une trentaine d'associations de Marocains résidant en France et en Europe, dont " l'Association des tribus sahraouies marocaines en Europe", la " Fédération des associations marocaines en Europe ", le "Centre culturel islamique de Courcouronnes", l"Association de solidarité sahraouie marocaine en Europe", " l'Association Aït Lahcen à l'étranger ", " l'Association Aït Moussa ou Ali Bab Sahara ", " l'Association islamique " à Toulouse, " l'Association des footballeurs marocains professionnels et internationaux ", " l'Association de la femme marocaine en France ", " l'Association Femme 2000 ", " l'Association Al'ousra à Lyon ", " l'Union des Marocains en France ", " l'Amicale des travailleurs et commerçants marocains à Amiens ", la " Fédération des travailleurs et commerçants marocains en France ", " l'Association des anciens de Sidi Bernoussi ", " l'Association de Sidi Rahal Zemran pour la promotion et la solidarité ", " l'Association des Franco-Marocains " et " l'Amicale des travailleurs et commerçants marocains de l'Essonne ".

En Espagne, plusieurs associations de Marocains ont organisé des sit-in devant l'ambassade d'Algérie à Madrid, et dans plusieurs autres villes, dans l'objectif de réclamer la libération des Marocains détenus dans les geôles de Tindouf et dénoncer les ingérences algériennes et de quelques groupuscules espagnols dans les affaires intérieures du Maroc. Les Marocains des Etats-Unis s'étaient aussi rassemblés devant l'ambassade d'Algérie à Washington, pour dénoncer l'attitude hostile des officiels algériens à la marocanité du Sahara et réclamer la libération des détenus marocains. Ils étaient venus de Virginie, du Maryland, de New York, de Californie, de Pennsylvanie, de la Caroline du Nord, d'Arizona et de la région de Washington.

Ils représentent plusieurs ONG, telles l'Organisation " Free Them Now ", le Club marocain de Washington (WAC), l'Association maroco-américaine d'Amérique du Nord (MANA), l'Association des Marocains aux Etats-Unis (AMUSA), et la Fondation marocaine. Tout en exprimant son soutien à la cause nationale, le Conseil américain pour les prisonniers de guerre marocains (ACMP) a lancé un appel aux autorités algériennes pour " dissoudre le polisario et fermer les camps de la honte à Tindouf, en vue de mettre un terme aux crimes de guerre hideux et aux violations flagrantes des droits humains qui sévissent dans ces camps et qui ont été dévoilés à la face du monde ".

L'ACMP a tenu les Algériens et les éléments du " polisario " pour " responsables de tous les préjudices qu'ont subis et que continuent de subir les détenus marocains sans défense et autres détenus civils, sous leur contrôle ". En Italie, des milliers de Marocains, auxquels se sont associés des Italiens, des Africains, des ressortissants d'origine arabe, des membres de partis politiques ainsi que des parlementaires italiens (Verts, communistes et Forza Italia) ont manifesté, à Rome et à Turin, pour dénoncer l'attitude de l'Algérie concernant la question du Sahara marocain et appeler à la libération des Marocains séquestrés à Tindouf. Pour sa part, le Conseil communal de Pontremoli (Massa Carra/Nord de l'Italie) a souligné que " la libération jusqu'à présent seulement de quelques détenus marocains va à l'encontre du droit humanitaire international ".

Ce message était joint à un appel lancé par des eurodéputés italiens de différentes tendances politiques, qui exigent " la libération immédiate et sans condition des prisonniers de guerre marocains encore détenus par le polisario, en Algérie, qui, en plus des tortures les plus cruelles qu'ils subissent, sont assignés aux travaux forcés ". Après avoir réclamé la levée du blocus imposé aux camps de Tindouf et souligné la nécessité d'y " garantir la liberté de circulation ", les eurodéputés italiens demandaient aux autorités algériennes " de garantir aux organisations onusiennes et aux ONG internationales, notamment le HCR et le CICR, le libre accès aux camps ".

Les eurodéputés italiens avaient, alors, exigé " l'ouverture d'une enquête internationale dans les camps de Tindouf pour savoir ce qui s'y passe " et dénoncé " le détournement par les dirigeants du
" polisario " de l'aide humanitaire internationale destinée aux populations civiles des camps de Tindouf ".

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Les rapports de l'ONU et de «France liberté»
Tout le monde sait que de nombreuses et graves violations sont commises par le polisario contre les populations retenues contre leur gré dans les camps de Tindouf où il n'existe pratiquement pas de liberté de circuler et où la torture est courante. Là-bas, de jeunes enfants sahraouis sont séparés de leurs familles et déportés par centaines chaque année à Cuba.
Tous les rapports onusiens avaient lancé un appel au polisario pour qu'il accélère la libération de tous les prisonniers encore détenus par lui, et ce conformément au droit international humanitaire et aux nombreuses résolutions du Conseil de sécurité et déclarations de son président. Ces rapports avaient noté que dans les camps de Tindouf, la situation alimentaire demeure précaire et les réfugiés risquent de souffrir d'une pénurie de céréales, ainsi que d'autres produits de première nécessité. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s'était dit préoccupé par la dégradation de l'état de santé des détenus marocains à Tindouf.
De son côté, le rapport établi en 2003 par l'association française des droits de l'Homme " France libertés " , faisait état de cas de torture extrême, de travail forcé, et de formes barbares d'exécutions, comme le fait de brûler vifs les prisonniers.
Le " polisario " utilise les détenus marocains, comme moyen de pression politique pour demander des compromis politiques au Maroc et de l'aide aux organisations non gouvernementales. Ce grave constat a contraint " France Liberté " à cesser le 20 août dernier son aide aux projets de développement aux populations des camps de Tindouf. Bien plus, elle a recommandé " aux bailleurs de fonds institutionnels, notamment l'Union européenne via son Programme ECHO et le PAM, ainsi que les ONG présentes dans les camps de réfugiés d'enquêter sur les faits graves de détournement de l'aide alimentaire destinée à ces camps ".




Témoignages

Hammati Rabbani, ancien haut responsable à la pseudo-rasd
Les dirigeants du « polisario » ne sont pas pressés de contribuer à un règlement du conflit artificiellement entretenu autour du Sahara marocain. Ils ne veulent pas que ce conflit soit réglé, soit parce que leur terre natale, c'est l'Algérie ou parce qu'ils ont les mains tachées de sang. Si demain le conflit est résolu, ils devront s'asseoir au banc des accusés. Ils ne sont pas idiots, leur intérêt est de perpétuer la situation et de continuer à vivre bien. (…) Je pense aux Sahraouis, à leur futur, à leur souffrance, chose que les dirigeants du « polisario » ne font pas.

C'est ce sentiment qui m'a incité à prendre ma décision de regagner la mère patrie. (…) Je déplore « l'appui aveugle » accordé aux séparatistes par certaines associations étrangères qui sont exploitées par les dirigeants du « polisario ». Cela me fait mal de voir qu'elles sont dupées par ces derniers.

Mustapha Bouh Barazani, ancien responsable au «polisario»
Le Sahara ne peut être conçu que dans le cadre de la souveraineté marocaine sur ses provinces du Sud, de même que le Maroc ne peut être envisagé sans son Sahara. Une réalité fondée sur la solidité d'une constance forgée par une relation spirituelle, humaine et spatiale dans le temps et dans l'espace.

(…) Des enfants sahraouis sont déportés à Cuba, sous prétexte de continuer les études, mais les raisons inavouées de cette politique résident dans la volonté manifeste des dirigeants du « polisario» de les soumettre à un endoctrinement idéologique.
Actuellement, des centaines d'enfants sont séparés de leurs parents par l'entremise de cette politique.

Ali Najab, ancien détenu à Tindouf
Les détenus marocains étaient traités comme des esclaves et soumis à la torture, aux travaux forcés et diverses violations des droits humains. Tout ce qui a été construit à Tindouf est l'œuvre des détenus marocains. Outre le travail forcé sous une température qui dépasse les 40 degrés, les autres détenus étaient torturés, affamés et forcés de faire don de leur sang au profit des hôpitaux des ennemis.

Dans les cas où ils ne donnaient pas aux journalistes et aux délégations étrangères les réponses qui leur étaient dictées et dans les cas où ils refusaient de servir de relais à la propagande, ils étaient battus de jour comme de nuit et jetés dans des geôles surpeuplées. Je suis arrivé à la conclusion que ces individus n'ont pas de respect pour les êtres humains, pour aucun être humain.

Pendant des années, ma famille ne savait pas si j'étais mort ou vivant. Ma fille a grandi sans son père et je n'ai pas assisté à la naissance de ma petite-fille.
Le problème des prisonniers est une question humanitaire qui doit être dissociée de la politique.

Le « polisario » n'a jamais respecté l'article 3 de la Convention de Genève. Les prisonniers devaient être libérés dès que le cessez-le-feu est entré en vigueur.


source: lematin.ma
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