Championnat du Monde Junior: le choc Maroc vs Italie

Les Azzurrini et les Lionceaux de l'Atlas font pour l'instant un parcours remarquable dans ce Championnat du Monde Juniors de la FIFA. Mais lesquels marqueront-ils une page de leur Histoire vendredi ?
L'Italie et le Maroc, deux équipes en pleine réussite, vont s'affronter vendredi à Utrecht dans le cadre des quarts de finale du Championnat du Monde Juniors de la FIFA, Pays-Bas 2005. Avec la perspective d'une apparition dans le dernier carré pour la première fois dans l'histoire de ces deux nations, leurs entraîneurs ont eu bien du mal à cacher leur émotion à l'issue des huitièmes de finale remportés respectivement contre les Etats-Unis et le Japon.

Après un premier faux pas contre la Colombie (0:2) puis une défaite humiliante contre la Syrie (1:2), la presse transalpine avait commencé à réclamer des comptes. Mais, comme souvent dans ce genre de situation, les Italiens ont réussi à obtenir le résultat qu'il fallait au bon moment. Le couteau sous la gorge, les protégés de Paolo Berrettini ont écrasé le Canada 4:1, figurant ainsi parmi les meilleurs troisièmes et gagnant du même coup leur billet pour les huitièmes de finale.

Puis, menés d'un but par une équipe américaine talentueuse et très affûtée, les Azzurrini sont allés puiser, dans leur riche passé footballistique, les ressources nécessaires pour renverser la vapeur et achever, à l'italienne, leurs adversaires (3:1).

"Nous progressons à chaque rencontre, jubilait Berrettini. Viviano, Pellé, Coda… nous avons d'excellents joueurs. La plupart d'entre eux évoluent dans les équipes réserves de leurs clubs. Mais, bien qu'il soit difficile de jouer à ce niveau, ils montrent en ce moment leur vraie valeur."

Ces trois joueurs ont effectivement brillé face aux Américains. Après une prestation des plus décevantes contre la Syrie, Viviano a sorti le grand jeu en huitièmes, notamment grâce à une fantastique détente qui lui a permis de dévier le ballon au-dessus du cadre et d'éviter ainsi à son équipe d'être menée 2:0. Pellé, qui ne mesure qu'un centimètre de moins que son gardien (1,94 mètres), a constamment pesé sur l'arrière garde étasunienne.

Outre son charisme en attaque, le joueur de Lecce sait inscrire des buts décisifs : un doublé contre le Canada suivi du deuxième but italien en huitième de finale. Après un départ en diesel, le milieu de terrain Coda devient lui aussi une pièce maîtresse du dispositif de Berrettini, un véritable poumon inépuisable qui repousse les attaques adverses et relance constamment ses partenaires vers l'avant.

"Devant tant de spectateurs et de téléspectateurs, mes joueurs se doivent de montrer qu'ils ont du caractère, ajoutait le coach italien après le match. Aujourd'hui, c'est la victoire de la force, de la volonté et de l'enthousiasme. Ils ont prouvé qu'ils n'avaient peur de personne et qu'ils étaient prêts à rentrer dans l'Histoire."

A l'instar de son futur adversaire, le Maroc n'a jamais atteint le dernier carré d'un Championnat du Monde Juniors de la FIFA et compte bien tout donner pour y accéder. Depuis leur défaite 2:0 contre les champions d'Europe espagnols lors de leur premier match, les Nord-africains semblent irrésistibles : 5:0 contre le Honduras, puis 1:0 face au Chili, avant d'éliminer une équipe japonaise très accrocheuse grâce un exploit individuel (encore un !) dans le temps additionnel.

"Je ne me dis pas que je risque d'être le premier entraîneur à amener la sélection en demi-finale, a affirmé Jamal Fathi. Je suis tout simplement heureux de voir que le football marocain progresse."

Contrairement au doux et placide Berrettini, l'ancien international marocain affiche une personnalité fougueuse et impitoyable, ainsi qu'une incontrôlable propension à crier et à gesticuler lorsqu'il dirige ses joueurs. Un comportement qui sied parfaitement à l'ambiance bruyante et divertissante proposée par le nombreux public marocain présent dans les gradins hollandais.

"Je ne changerai pas ma manière d'agir et continuerai de donner mes instructions à mes joueurs comme je l'entends, a-t-il déclaré au sujet de son attitude pendant les matches. Les supporters ont été fantastiques. Ils nous ont soutenus au bon moment et ça nous a aidés."

Fort de deux joueurs évoluant dans le championnat néerlandais (Karim El Ahmadi au FC Twente et Rachid Tiberkanine à l'Ajax), Jamal espère bien profiter du soutien local, vendredi au stade Galgenwward d'Utrecht, pour gripper la machine italienne, pourtant de mieux en mieux huilée.

"Il n'y a aucune logique en football, a-t-il ajouté avant de conclure : les Etats-Unis étaient peut-être une meilleure équipe sur le papier, mais c'est l'Italie qui a gagné. Ils sont bien connus pour ça. Nous, nous jouerons avec nos armes. Et nous verrons bien si c'est suffisant..."

si vous vous souvenez sur le site que vous connaissez et dont je ne siterai pas le nom j'avais créé un post consacré à nos juniors et j'avais dit qu'ils peuvent aller très loin dans cette compétition car ils n'ont rien à envier aux autres équipes, ben voilà la preuve! (je dis ça par ce que certains ce sont fichés de moi!)

le Maroc aux demi-finales du championnat du monde juniors après avoir battu l'Italie. La classe! qu'est-ce que j'avais dit?! je savais qu'ils ont dans les vaines nos lionceaux!
PS: l'arbitre nous a montré que liberté, égalité, esprit sportif ne sont que des slogans pour nous faire endormir!

Le Maroc a écrit une page d'histoire ce vendredi 24 juin à Utrecht : en battant l'Italie aux tirs au but (2-2 à l'issue des prolongations), les Lionceaux de l'Atlas atteignent pour la première fois les demi-finales d'un Championnat du Monde Juniors de la FIFA. Les Azzurrini, qui ont raté un penalty en cours de jeu, sont pourtant revenus au score par deux fois, grâce à Michele Canini et à Francesco Pelle, devant un public en grande partie acquis à la cause marocaine.

Mais Nabil El Zhar, qui avait ouvert la marque, a finalement inscrit le penalty victorieux qui propulse le Maroc dans une demi-finale où il affrontera les Pays-Bas ou le Nigeria. Réduite à dix dans les prolongations, l'Italie quitte la compétition, encore sur une malheureuse séance de tirs au but.

"Il n'y a pas un seul héros aujourd'hui, mais 21 !", a déclaré l'entraîneur marocain, Jamal Fathi, en réponse à une question concernant l'excellente prestation du gardien Mohammed Bourkani. "Toute l'équipe a contribué à cette victoire. Ils méritent tous d'être félicités."

Son homologue italien, Paolo Berrettini, s'est montré éloquent : "C'est dommage de quitter la compétition comme ça. C'est difficile de réussir un penalty quand tout le public veut que vous le ratiez. Mes joueurs ont cependant montré qu'ils avaient du caractère pendant le match."

Les Transalpins démarrent la rencontre dans une ambiance intimidante, le stade Galgenwaard d'Utrecht soutenant majoritairement leurs adversaires. C'est pourtant Graziano Pelle qui se crée la première belle occasion du match en déviant, dès la première minute, un coup franc d'Antonio Nocerino au ras du poteau.

Mais, poussés par les spectateurs et faisant fi de la chaleur, les Marocains réagissent promptement et imposent un rythme effréné, avec Rachid Tiberkanine, le héros local (il évolue à l'Ajax d'Amsterdam), et El Zhar Nabil à la baguette. A moins que le véritable chef d'orchestre ne soit en réalité le public !

Les Européens, quant à eux, tentent bien d'expédier de longs ballons à destination de leur "mont Pelle", auteur de trois buts lors des deux derniers matches, mais sans grand résultat. Son redoutable homologue, Iajour Mouhssine, réalise un début de match tout aussi discret, jusqu'à la 26ème minute : éliminant deux adversaires sur le flanc gauche, il centre pour El Zhar, qui pousse le ballon sous la barre de Viviano (1:0, 26').

La défense maghrébine, qui tente tant bien que mal de contenir Pelle, concède de nombreux coups francs. A une minute du repos, Daniele Galloppa fait frissonner le stade lorsque son centre finit sa course sur la transversale de Mohammed Bourkadi.

Puis les protégés de Paolo Berrettini parviennent enfin à construire une attaque digne de ce nom. Le ballon jaillit sur la droite, Marino Defendi centre pour Simone Bentivoglio, qui dévie de la tête pour Pelle, lequel propulse le ballon sur la barre, avant que le gardien, dans le cafouillage qui s'en suit, ne s'en empare définitivement.

Les Italiens poussent
Bentivoglio tente ensuite une approche, mais Bourkadi anticipe bien. L'accrochage qui suit est sanctionné par un penalty. Mais qu'à cela ne tienne pour Bourkadi : le milieu de la Juventus opte pour le centre et voit son tir repoussé par la jambe du portier marocain.

Six minutes après la pause, Pelle manque de peu l'égalisation : l'Italie écarte sur les ailes et, suite à un centre parfait de Defendi, le buteur de Lecce, bien placé aux six mètres, dévisse sa frappe. Une minute plus tard, de l'autre côté du but, c'est au tour de Defendi de trop enlever sa volée en extension.

Puis les Nord-africains réagissent. Tiberkanine, des 20 mètres, loupe le cadre après un bel effort d'El Zhar et Iajour. Le milieu de l'Ajax fait mieux trois minutes plus tard, mais après s'être infiltré dans la surface, il écarte trop sa frappe puissante.

Les Azzurrini reprennent à nouveau les devants et, à la 66ème minute, Pelle, encore lui, est à deux doigts d'égaliser. Après un amorti de la poitrine, il protège bien la balle, pivote et tire. Mais Bourkadi réalise une nouvelle prouesse en s'interposant sur cette frappe qui prenait tout droit la direction de la lucarne.

En revanche, il ne pourra rien faire huit minutes plus tard : Nocerino tire un corner de la gauche que Michele Canini, étrangement démarqué, reprend victorieusement (1:1, 74'). Pelle, d'une frappe excentrée, puis Galloppa, d'une tête trop enlevée, sont tout près de donner la victoire à l'Italie en cette fin de match, mais rien n'y fait : les deux équipes devront en passer par les prolongations.

Trois minutes après la reprise, le stade exulte : un coup franc inoffensif ricoche sur la tête de Francesco Battaglia et vient mourir dans les filets italiens, qui se retrouvent à nouveau menés au score (2:1, 93').

Canini reçoit un deuxième carton jaune à la 96ème minute, aggravant ainsi la situation de son équipe. Mais l'Italie continue de pousser, à l'image de Defendi, qui manque deux nouvelles occasions, d\'abord sur une tête puis sur un tir non cadré. Alors que la Squadra Azzurra semble avoir tout tenté, Lino Marzoratti centre pour Pelle, qui, de la tête, envoie le cuir dans la lucarne (2:2, 112').

Tirs au but fatals aux Azzurrini
C'est au tour du Maroc d'accuser le coup physiquement, mais il manque de sceller la victoire de manière magistrale, à deux minutes de la fin des prolongations : Yassine Zouchou envoie un boulet de canon des 25 mètres, mais voit avec horreur son tir s'écraser sur l'intérieur du poteau adverse.

Lors de la séance des tirs au but, l'Italie va manquer ses deux premières tentatives, laissant une avance décisive aux Marocains, qui en marqueront quatre sur cinq.

"J'ai vu beaucoup de matches dans ce championnat. Celui-ci fait incontestablement partie des meilleurs, a déclaré Berrettini aux journalistes. Nous avons démarré lentement, mais la deuxième mi-temps a été à sens unique. L'Italie perd très souvent aux tirs au but. J'ignore pourquoi. En tous cas, ces conférences de presse vont me manquer..."

wydad.com
fifa.com

regardez les photos du match!

http://www.wydad.com/album.php?catid=6&id=90

on s'tape le nigeria en demi, c ce qui pouvait nous arriver de mieux quand on voit la deferlante orange dans les gradins, c un avantage pour les "tulipeux"

Eague a écrit:

on s'tape le nigeria en demi, c ce qui pouvait nous arriver de mieux quand on voit la deferlante orange dans les gradins, c un avantage pour les "tulipeux"

moi j'aurais aimé que ce qoit la hollande, ne t'inquiète pas pour le publique les marocains seront plus nombreux dans tous les cas!

casaman3 a écrit:

Eague a écrit:

on s'tape le nigeria en demi, c ce qui pouvait nous arriver de mieux quand on voit la deferlante orange dans les gradins, c un avantage pour les "tulipeux"

moi j'aurais aimé que ce qoit la hollande, ne t'inquiète pas pour le publique les marocains seront plus nombreux dans tous les cas!

Comment j'aimerais y etre...